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23 mars 2011 3 23 /03 /mars /2011 18:23

 

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  Ce matin-là, comme l’air était doux, le printemps offrant ses premiers « vrais » beaux jours, ces demoiselles…

  Trop d’adjectifs ici.

  Ce matin-là, comme la journée s’annonçait belle et ensoleillée, ces demoiselles…

   Pas mieux.

  Ce matin-là, comme la journée s’annonçait (comment?) ces demoiselles décidèrent de déjeuner dehors. A ma grande surprise je fus convié à partager leur repas. J’acceptai avec joie, touché par cette délicate attention (puisque malgré la dizaine de jours passés ici je reste et resterai à jamais l’étranger) et par cette absence totale de rancune chez ces jeunes enfants que je venais pourtant d’insulter copieusement quelques minutes auparavant rapport à leurs insupportables piailleries.

  A l’heure convenue, onze heures trente exactement, je me présentai donc, empli des meilleures intentions, avec cependant au ventre cette légère angoisse qui me saisit toutes les fois que je dois adresser la parole à des enfants. (Quels sujets aborder ? La crise économique ? les énergies renouvelables ? le sexe ? l’existence de Dieu? )

 Je fus donc presque soulagé de n’apercevoir personne. Seuls quelques chuchotements me parvenaient de derrière le massif de bambous. J’observai alors la table mise sur le banc de pierre. Consternation. De toute évidence, tous ces plats étaient immangeables voire dangereux pour la santé. Absence totale de viandes, de vins et spiritueux. J’allais m’éclipser discrètement lorsque ces demoiselles surgirent pour se précipiter vers moi toute joyeuses.

  Ce fut la météo qui me sauva : dans l’immensité bleutée du ciel un minuscule nuage apparut au loin, solitaire et orphelin. « Le nuage ! le nuage ! m’écriai-je alors. Le nuage japonais ! Il est arrivé !  Rentrez prestement mesdemoiselles ! courez vous enfermer dans vos chambres ! Et n’en sortez que lorsque je vous le dirai ! »

  C’était hier et j’attends encore un peu avant de lever l’alerte. Principe de précaution, que ça s’appelle.

 


Question : La vie à la campagne mérite-t-elle d’être vécue ? Franchement?


 


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20 mars 2011 7 20 /03 /mars /2011 16:06

Engagez-vous!! (Les femmes aussi, mince!)

 

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  Chaque fois que notre pays participe à une opération militaire, cette fois en Libye, j'ai toujours une pensée pour mes petits frères du 13ème RDP. Ce régiment est aujourd'hui assez connu du grand public et il ne faut pas être grand sorcier pour supposer que ces hommes sont en ce moment-même sur le terrain, particulièrement exposés s'ils étaient capturés, puisque, outre leur mission de renseignement, ils sont aussi chargés de guider les bombardements au sol.

  D'eux dépendent pour une large part la désignation et la précision des frappes aériennes, épargnant ainsi bien des vies civiles, notamment lorsque des gouvernements terroristes n'hésitent pas à provoquer par des leurres aussi cyniques que vicieux des dommages collatéraux à seule fin de propagande et de guerre médiatique (les talibans étant les "champions" dans ce domaine).

  De mon temps, celui de la guerre froide, les missions étaient à peu près les mêmes, à cette différence près que l'on parlait alors de "l'artillerie atomique", des bombes nucléaires tactiques destinées à anéantir les concentrations de troupes du bloc soviétique. Théoriquement, l'équipe chargée de la mission, soit cinq à six hommes, devait pouvoir quitter le champ de bataille avec la même discrétion qu'à son arrivée. Théoriquement, car une bombe nucléaire, même tactique, n'était tout de même pas un petit pétard de rien du tout. Mais pas un homme n'y pensait, jamais.

 

 

* Les "bossus", c'est ainsi qu'étaient surnommés les membres des équipes de recherche et de renseignement qui se déplaçaient à dos de chameau dans les parties désertiques d'Afrique. 


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17 mars 2011 4 17 /03 /mars /2011 17:27

 

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Pascale Petit. LES CÔTéS CACHéS.  Action Poétique éditions. 2011

 

  Il y en a toujours un pour penser qu’il va réussir à lui tout seul ce que plusieurs n’ont jamais réussi à faire ensemble.

Qu’il soit seul ne change pas grand-chose, sa façon de procéder ne diffère en rien. Il va seulement plus lentement : il va en chercher une (il la regarde comme si elle n’était rien pour l’emporter), il l’emmène sur son dos, la pose près de la malle, lui met les br   s le long du corps ou les mains croisées sur le ventre et enfin la dépose dans la malle en chien de fusil ou corps par-dessus tête. 

Elle est touchée qu’il veuille faire seul ce que plusieurs n’ont jamais réussi à faire. Elle veut lui donner des idées mais il ne veut pas l’écouter, il préfère essayer toutes les possibilités qu’il connaît lui-même . Il ne lui dit pas « tu », il dit « elle » : « Elle va tout faire rater. » C’est vrai qu’elle saute dans ses bras ou se jette à son cou sans raison.

En tout cas, il se passe toujours la même chose : la malle ne se ferme jamais tout à fait.

 (Les Côtés Cachés. page 18)


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(Photo D.C.)


  Pascale Petit poursuit impitoyablement - je tenterai d’expliquer plus tard cet « impitoyablement » - son tableau d’une humanité qui aurait perdu le sens de la parole et du silence. Et dont les rapports, affectifs ou amoureux par exemple, sont donc nécessairement faussés ou biaisés. En lui-même le sujet n’est évidemment pas nouveau mais Pascale Petit est avant tout un poète qui a su créer son style, reconnaissable entre tous - voilà qui est assez rare - , et doué d’un sens de l’ironie et de la dérision, qui rend son propos étrangement nouveau.

  Car le piège, redoutable puisque parfaitement dissimulé, est bien là : dans cette façon d’aborder l’indicible, l’impensable, sans avoir l’air d’y toucher.

  Impitoyablement donc, parce que la lecture de tels textes ne laisse jamais le lecteur indemne. Certains évidemment moins que d’autres (comme Manière d’entrer dans un cercle et d’en sortir ou Sarawadji Manuel du jardinier platonique). La lecture de ces Côtés cachés n’est d'ailleurs pas sans me rappeler mes premières tentatives d’aborder Beckett dans mon jeune âge, toutes se soldant par un brusque afflux d’angoisse quasiment insupportable. J’ai mûri, Beckett me fait rire aujourd’hui, Pascale Petit, pas encore. Sourire sûrement, c’est déjà ça. Sans négliger le plaisir d'une lecture rare et pour tout dire unique. 


(Soit, je démissionne sur le champ de mon poste de Directeur de la Critique Littéraire. Juré craché!)


 

 

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13 mars 2011 7 13 /03 /mars /2011 18:01

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Caroline Dubois. Ta toyota est fantastique. 2010 (Editions klet & ko)

 

 Y a la patronne ici… eh ben elle a une machine à coudre… eh ben attention que pardon ! (Ça se confirme : je retrouve peu à peu ma jolie syntaxe.)

  Cette machine à coudre se charge à peu près de tout sauf de recoudre. Mes boutons de chemise par exemple, ou repriser mes chaussettes que je n’ai réussi qu’à coudre ensemble, un bon moyen de ne plus les dépareiller.

  En revanche, ma Toyota (ces japonais, je vous demande un peu…) réalise bien d’autres exploits comme la broderie ou la dentelle, dont je ne trouve pas d’usage immédiat sauf à marquer mon linge de mes initiales au cas où je viendrais à le confondre avec celui de la patronne. Le risque n’est pas considérable mais sait-on jamais : mon abrutissement intellectuel peut empirer jusqu’à sortir au village en bas résille. Voilà qui est bien tentant soudain : ce serait là une façon originale et rapide de me faire de bons amis dans la région.

 

 

 

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9 mars 2011 3 09 /03 /mars /2011 17:20

MARS 2028

 

  

  Tout porte à croire que je suis bien arrivé.

  Tout porte à croire mais je n’y crois pas. (J’ai un doute quant à l’endroit. C’est de naissance ce très peu de foi en un endroit possible.) D’autant que j’ai la réputation d’être intransportable. A preuve ce camion, réquisitionné tout exprès en vue de mon évacuation, largement surdimensionné l’engin tout de même malgré l’importance de ma personne. Ce n’est pas à un vieux briscard comme moi qu’on peut faire gober n’importe quoi. Certes le décor a changé, considérablement, mais ça ne veut rien dire, il peut s’agir d’une ruse. Les arbres, les fleurs, le ciel bleu, le chant des oiseaux, parfaitement imité il est vrai, tout y est mais pas suffisamment pour je tombe dans le panneau.

  (Et chaque fois cette même comédie, ce rite immuable qui plaît diversement à mes hôtes : dès mon arrivée, la nécessité de tracer à la craie sur le sol un certain rectangle (2m/3m) que je déclare solennellement être mon endroit. Je ne suis pas toujours pris au sérieux et les violations sont monnaie courante.)

  L’accueil fut très chaleureux. Le contraire m’eut étonné et contrarié. A mon arrivée, trompettée de partout, de jeunes filles vêtues de peu jetaient des pétales de roses sur mon passage. Je fus couvert d’humbles présents, l’on avait tué la vache maigre, percé les barriques, et le festin dura jusqu’à ce que je me retire pour la nuit avec les quelques vierges qui m’avaient été offertes. (A ce jour, elles le sont toujours,vierges, j’ai perdu la main si je puis dire en cours de route, ça c’est ennuyeux.)

  Les quelques indigènes que j’ai pu apercevoir ici ou là en visitant mes terres m’ont paru à peu près aimables mais pas suffisamment à mon goût. Certains ne se sont pas même découverts sur mon passage. Je compte les rassembler sur la place du village pour leur faire la leçon. Sans doute ont-ils été laissés trop longtemps à l’abandon, sans Maître digne de ce nom (et de cette charge), oublieux de la crainte que nous devons leur inspirer, Moi-même et Dieu. Comment leur en vouloir donc.

  Mais bien plus que leurs manières rugueuses, c’est l’oubli dans lequel ils sont des us & coutumes de leurs ancêtres. Verser l’impôt à leur seigneur par exemple.

 

P.S. : Tout porte à croire que ce billet est foireux, entre l'oxygène et le ciel bleu on ne sait plus. L'on est quelque peu... L'on en perd son latin et le peu de français que l'on pensait acquis, comme quoi. 

 

 


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4 mars 2011 5 04 /03 /mars /2011 10:05

 

Depluloin part à l'aventure

 

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  Ceux qui m'aiment prendront leur voiture. (Ou le train ou tout autre moyen.) Pour les enfants... oui, les enfants seront tolérés. Si, oui, oui. Un peu. 

  Donc, me voici sur le départ. Un aventurier comme moi ne peut rester plus de cinq minutes en place, il lui faut découvrir d'autres horizons, d'autres civilisations, d'autres peuplades. Affronter l'inaffrontable. Se mesurer à l'infini. Sans oublier la sieste, qui reste la plus belle invention, de suite après la cigarette. Se mesurer - déjà dit. C'est terrible, c'est un destin.

  Que mes fidèles visiteurs & trices ne s'étonnent donc pas d'un silence de quelques jours. Le temps de rétablir les connexions, de me rétablir moi-même (décalage horaire, choc émotionnel, dépression nerveuse, etc.), et je serai de nouveau ici à raconter mes bêtises. Et à lire les vôtres. Euh, non ça ne va pas ça. A vous lire.

  Au cas où je viendrais à - les indigènes sont imprévisibles et capricieux - , je lègue mon corps à... Non, j'déconne!

 

 

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2 mars 2011 3 02 /03 /mars /2011 18:40

SOLEIL

 

  Ce matin je me suis réveillé la tête en bas. C’est du moins ce que j’ai cru sur le moment. Voilà autre chose, me suis-je dit tout en baillant aux limaces. Une petite circonvolution au cours du saut du lit, ça m’est déjà arrivé suite à une mauvaise nuit. En général, plutôt que de risquer un effort, je préfère laisser faire la nature qui se charge elle-même de me ramener le fessier sur la moquette. Souvent donc, je me rendors avec une vue imprenable sur cet horizon mystérieux qu’est le dessous de mon lit. Et ça ne rate pas, jamais, je me rendors ainsi en comptant les moutons. Tiens ça c’est drôle, je crois.

  Et pourtant non. Je n’ai pas la tête en bas puisque je l’ai sur les épaules. Ma tête est dans le bons sens, à savoir de bas en haut : cou, menton, bouche, nez, yeux, front, cheveux. En l’absence de mon fil à plomb – que j’ai pourtant toujours avec moi d'habitude - je fais alors ce que tout enseveli vivant sait qu’il a à faire en pareil cas : je sors un vieux mégot de ma poche - oui parce que, pour les besoins de l’histoire, on dirait que cette nuit-là j’aurais dormi tout habillé -, et le laisse choir. Et il choit. En direction des nuages parole. Idem avec mon briquet, mes clefs, ma monnaie, tous mes petits biens partent loin là-bas se mettre sagement sur leur orbite. Quel spectacle.

...

 Je ne suis pas en train de faire le poirier. Si tant est que je sois à même d’exécuter une telle figure plutôt réservée aux professionnels. Ni le cochon pendu. Le sang me serait monté à la tête. Or il est toujours en majeure partie dans mes jambes, ces vieilles jambes qui se mettent à gonfler dès que je tente de m’appuyer sur elles. Je risque quelques pas, penche la tête d’un côté et de l’autre, l’horizon me suit docilement, ça en devient amusant.

...

 Avouez quand même.

  De toutes ces hypothèses, je retiens donc la seule raisonnablement (scientifiquement) acceptable : la Terre tourne autour de ma personne. Si fait. Or donc, et après y avoir longuement réfléchi, je suis le Soleil. (Je n'irai pas jusqu'à dire le Roy Soleil non.) Notre, pardon, votre Soleil bien-aimé. Je vous éclaire, vous chauffe, dore les femmes, et les hommes aussi allez. Je… je suis important. Très. Et tout ça gratuitement.

  Gratuitement. Je n’aime pas ce mot. Voyons... si tous les habitants de votre planète me donnaient un centime d’euro par an, disons dix centimes… Quelle horreur oui, ce serait profiter honteusement de la situation. Mais je n’en ferai rien. Le soleil est bien bon.

 

  


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27 février 2011 7 27 /02 /février /2011 13:34

Pas de miracle

 

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  Ses recherches sur les miracles ne le mènent qu’à des déceptions chaque jour plus décevantes. (Ici, après avoir mollement cherché, il renonce à corriger, pensant y revenir plus tard mais il aura oublié.) Il a beau chercher, il n’en voit aucun « sur le papier », qui lui permettrait d’en espérer un bien à lui, celui à lui de tout temps destiné, son égocentrisme dépasse les bornes, celui qui lui irait comme une pantoufle. (Il a enfin compris qu’il était préférable d’éviter les expressions toutes faites. Il a compris sans pour autant faire l’effort d’y remédier vraiment, il y reviendra plus tard sachant ce qu'il en est de sa ferme volonté.)

  A ce stade de ses recherches, il ne voit que des miracles sans intérêt aucun: des « protections » en pagaille, contre qui contre quoi, un sorte d’assurance au tiers peut-être, conversions spectaculaires, toujours in extremis, le moribond embrasse soudain la croix avant de rendre l’âme, la belle affaire, guérison de maladies parfaitement bénignes de nos jours, un demi cachet d’aspirine vous ferait tout aussi bien l’hostie. Il passe rapidement sur les innombrables aveugles qui voient, sourds qui entendent, muets qui parlent, autant de nouveaux emmerdeurs sur Terre. 

  Il concède que sa liste des sacro-saints sites sélectionnés, les plus prometteurs à son avis, se limite strictement à la France métropolitaine. Et encore, dans la limite des places disponibles sur les lignes des chemins de fer nationaux, et si possible en direction du sud, un peu de soleil (le soleil : voilà comme un début et une sorte d’esquisse de miracle, il note « sud »). Certains sont bien desservis d’autres moins, d’autres ne figurent même plus sur la carte pour une raison qui lui échappe.

  Il a fini tout de même par en noter quelques-uns sur un carnet qu’il a intitulé « Miracles utiles aux vieilles personnes ». Ce titre, en mémoire de ces livres édifiants «Conseils utiles aux jeunes filles… aux jeune gens», conseils dont ses doigts se souviennent encore tant il se les est mordus de ne pas les avoir suivis à la lettre.

  Une nuit, en son beau milieu, suite à une tempête spirituelle particulièrement virulente la veille au soir (son combat avec l’Ange expliquera-t-il plus tard à qui veut bien l’entendre, grosso modo lui-même), il se redresse d’un bond, la sueur au corps. Avec cette révélation qui lui transperce la jugeote de part en part : Ne rien changer à rien. Il est parfaitement parfait comme il est. Surtout ne toucher à rien.

 

 

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25 février 2011 5 25 /02 /février /2011 19:04

... et des nouvelles de Mademoiselle Thaddée.


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  Mademoiselle Thaddée, vous vous souvenez? Mais si, vous vous souvenez! Cette fois, cette belle enfant surdouée s'est essayée à la gravure sur bois pour ce projet d'illustration d'un livre à venir. Et j'aime beaucoup.

  Beaucoup, beaucoup. 

 


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23 février 2011 3 23 /02 /février /2011 17:01

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  Ces chênes qu'on abat rien que pour moi, cela a bien évidemment quelque chose de flatteur. (Je passe sur les conditions scandaleuses d'abattage des arbres : que fait-on pour leur épargner le stress dès l'apparition du bûcheron? Sont-ils assommés convenablement, dans les règles, avant la première entaille? etc...)

  Plus surprenant ce sont ces erreurs de casting qui font que je découvre parfois dans ma boîte à lettres des publicités qui ne me concernent pas vraiment, du moins ma bourse. Ainsi je reçois chaque année le catalogue d'un grand joaillier de la place Vendôme, celui d'un non moins célèbre bottier, plus connu curieusement pour ses foulards, et j'en oublie (Carrefour? La Redoute?)

 Quoiqu'il en soit, ce courrier reçu ce matin de La Compagnie du Ponant m'enchante à tous points de vue. Ces gens ne se sont pas trompés de cible cette fois : je suis leur homme. Nul mieux que moi n'est à même de goûter à ce luxe et à cette volupté.

 

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  Il me revient soudain que Le Ponant est ce yacht dont l'équipage a été retenu en otage par des pirates somaliens puis libéré par l'intervention de nos vaillantes troupes de marine. Voilà qui me tente. L'attaque des pirates que je repousserai seul et à mains nues, sous les applaudissements de ces dames... J'ai déjà vécu cela cent fois au moins mais je ne m'en lasse pas. 

 

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  Et notez comme ils ont su trouvé les mots justes "Cap sur l'exceptionnel" "L'aventure quatre étoiles". A croire qu'ils me connaissent mieux que quiconque.

  Reste à réunir les fonds. J'ai bien au fond de mon tiroir une enveloppe "Vacances" mais qui est vide puisque je l'utilise souvent pour remplir celle intitulée "Frais divers" (tabac, bière, bordel).

  Soit, je ferai comme d'habitude : m'en aller rêver.


 

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