Enfants, n'essayez surtout pas d'en faire autant !
Oh... après tout ce sont les vacances.
jamais de la vie
le blog à Depluloin
Enfants, n'essayez surtout pas d'en faire autant !
Oh... après tout ce sont les vacances.
Objectivement, je ne vois aucune raison de penser, comme d'aucuns le prétendent, que cet homme soit fou. Tout au plus est-il coquet et soucieux de son apparence. Mais qui ne le serait pas dès lors que l’on est guide suprême ? (Si je l’étais, et je le serai un jour c’est certain, j’y travaille, assez peu, assez mollement, mais j’y travaille, je soignerais ma tenue, c’est une évidence.) Soit, peut-être a-t-il cédé un peu vite à la mode bling-bling. Mais comment le lui reprocher? D’autres ont dû l’y inciter.
Certes, le jour où on le verra coiffé d’un entonnoir en or massif, il sera sans doute temps de se poser la question d’un certain déséquilibre mental. En attendant, il faut bien lui reconnaître du courage, doublé sans doute d’un fort penchant suicidaire, ce qui du reste n’est pas antinomique, mais surtout cette chance insolente qui semble protéger des attentats tous les grands dictateurs de l’Histoire.
Bref, il résiste, il ne s’est pas enfui, au grand désespoir de nos stratèges j’imagine, au premier rang desquels notre Chef suprême des armées, le Président de la République. (J’y travaille aussi à la Présidence, aussi peu, aussi mollement, mais j’y travaille, patience la France.) Et pourtant, il ne doit pas exister une école militaire au monde qui n’enseigne que des frappes aériennes seules, sans l’intervention de troupes à terre, ne servent à rien.
Vous voyez déjà où je veux en venir. N’ayant fait ni Saint-Cyr ni l’Ecole de guerre, je postule tout de même pour le poste de Chef d’État major des armées. (Puis, dans la foulée d’un coup d’état, Guide suprême.C’est que j’ai des frais moi, allons.)
Note de l’éditeur : Mes opinions exprimés ici n’engagent que leur auteur.
L'avion de transport A400M
Là où je rejoins volontiers notre Président, où je le dépasse même - sauf le respect que je lui dois -, c’est sur l’usage du croc de boucher.
Depuis une semaine, la presse, spécialisée ou non, parle du Salon aéronautique du Bourget comme d'un salon « historique » pour la raison que devaient y être présentés les deux fleurons d’Airbus (EADS), l’A380 et l’A400M, avec pour ce dernier une démonstration en vol – enfin.
Or, d’après le journal le Monde daté du 21 juin, on apprend qu’aucun de ces deux appareils ne sera en mesure de voler. Magnifique. Pour le premier, l’A380, parce qu’il aurait heurté de son aile un bâtiment (au roulage j’imagine ?) Pour le second, l’A400M, pour cause de défaillance d’un moteur.
Superbe.
Certes, nul n’est à l’abri d’une erreur, sauf qu’ici l’on n’y avait tout simplement pas droit. On peut toujours se consoler en imaginant le formidable éclat de rire du patron de Boeing. L’on aimerait en effet être à sa place plutôt qu’à une autre, suivez mon regard. (A la place de cet autre, l'excellent Louis Gallois, pour ne pas le nommer, j’exigerais d’étriper moi-même les responsables de ce fiasco avant de les pendre à ces fameux crocs de boucher, place de la Concorde par exemple.)
En quoi cette affaire m’agace particulièrement ? Chauvin, oui, je le suis. Mais surtout j’aimerais qu’un jour, demain par exemple, la France se mette à exporter massivement. Je crois savoir qu’elle en aurait grand besoin, le camembert, même pasteurisé, ne suffisant pas.
Voilà. La colère passée, et dans mon immense bonté, j’absous les fautifs. Non, je me contente de leur tirer benoîtement l’oreille - dont je prélève un bon morceau au passage tout de même on ne se refait pas.
P.S. : Non, décidément ça ne passe pas… Avec notamment ce qu’on pourrait appeler le syndrome du Concorde. Cette fâcheuse habitude que nous avons prise, nous autres Français, de construire des merveilles que nous sommes incapables d’exporter par la suite. En réalité la liste est un peu trop longue à mon goût et c’est là où très légitimement ma sainte colère éclate. L’avion de transport militaire Transall par exemple, un bijou d’avion pourtant, n’a jamais trouvé preneur. En grande partie à cause de nos amis allemands qui, en pleine guerre froide, ne voyaient pas l’utilité d’étendre le rayon d’action de cet appareil au-delà de trois mille kilomètres. Une aberration industrielle et militaire qui nous oblige depuis quelques années à voler made in U.S.A. (Peu après la mise en service du Transall, l’opération réussie d’Entebbe poussera nombre de pays, dont la France, à acheter ces fameux Hercules de Boeing.) Autre exemple qui me vient à l’esprit : le fusil d’assaut français - que j’ai eu l’honneur de tester, manquant de me brûler l’œil droit soit dit en passant – dont aucun pays ne veut, même gratuitement. Et là aussi, l’état français est obligé d’acheter ailleurs. Un pays qui devient incapable de fabriquer un fusil… non, je préfère ne rien dire, d’autant que nous ne sommes pas seuls responsables des programmes civils et militaires puisqu’ils sont devenus - c’est en effet vital - pour la plupart européens.
Bronzez intelligent!
Pas d'exposition prolongée au soleil. Veillez à vous enduire régulièrement le corps d'une crème solaire adaptée. (A la plage, évitez les matelas trop confortables, les attitudes lascives, les endormissements prolongés. Restez tendus et vigilants. Ne vous relaxez pas, sous aucun prétexte. Ne vous laissez pas distraire par le spectacle d'hommes ou de femmes peu vêtus. Au contraire, veillez et priez.)
N'oubliez pas de vous hydrater régulièrement. (A noter que l'alcool provoque la déshydratation. En conséquence, si vous n'aimez pas l'eau évitez l'alcool.)
Le port de lunettes de soleil, même s'il est évidemment recommandé, ne doit pas vous faire oublier la protection de votre visage, torse, etc.
Voici l'exemple d'une exposition réussie au soleil. A l'issue de votre séjour, votre teint doit être légèrement hâlé, vos yeux grands ouverts sur le monde (en restant à l'ombre en effet, vous aurez eu tout loisir d'apprendre à regarder, d'observer autour de vous!), votre surcharge pondérale ne sera plus qu'un mauvais souvenir (car, passée la première semaine d'agapes, vous serez bien trop fauché pour vous payer les sardines grillées et l'indispensable vin rosé.)
(Note de l'auteur : Ce n'est pas parce que je ne prendrai pas de vacances cet été que je vais me priver de gâcher celle des autres.)