Le jardin de la voisine est plus beau (mais moins grand) que celui de la patronne. Il y pousse toutes sortes de fleurs coloré-eux et d’arrosoirs. Un (grand) pour maman et un autre (plus petit) pour sa petite fille. (Laquelle est moins grande que la fille de la patronne.)
Le jardin du voisin est plus beau (mais moins grand) que celui de la patronne. Il y pousse toutes sortes de fleurs, d’herbes folles (mais dressées), et de buissons odorants. (Mais pas d’arrosoirs.)
Il n’y a pas d’autres voisins que ceux-ci. (Les autres sont absents - et ils ne sont pas aussi voisins : ce sont les voisins des voisins de la patronne.)
Le jardin de la patronne est plus grand que ceux de ses deux voisins (un à gauche, l’autre à droite). Il y pousse deux grands acacias tout droit qui à eux deux font le v de la victoire. Si bien qu’on peut y étendre son linge. Quand il y a du soleil ils font de l’ombre. (Quand ils ont des feuilles surtout.) Comme chez les voisins il y a des petits arbres fruitiers qui sont en ce moment en fleurs, les abeilles se régalent.
Je ne sais plus quoi dire.
Si. Dans la jardin de la patronne (le plus grand des trois), il y a deux marches en pierre qu’on ne voit pas la nuit et tout le monde dit flûte. (La patronne dit flûte aussi mais ajoute un jour je mettrai une lumière.)
Sais plus quoi dire.
Si. Sur l’un de ces trois jardins, l’un est plus grand (mais moins joli) que les deux autres. Lequel?
Que dire ?
Le jardin de la patronne est pas mal. (Je m’en fiche, elle ne regarde jamais mon blog.)
(Demain, ou un autre jour, je vous raconterai le petit canal d’irrigation qui longe la maison, derrière, au nord.)