J’ai le cul bordé de nouilles figurez-vous, je vis entouré de femmes dont je n’ai pas l’usage et réciproquement. Réciproquement surtout.
La compagnie des femmes, je l’ai voulue, je l’ai eue, pas de quoi se plaindre donc, mais point trop n’en faut et, voilà au moins du nouveau dans ma vie, je me surprends maintenant à rechercher avidement celle des mâles qui sont étrangement peu nombreux dans le secteur.
Pour vous dire, je n’en ai aperçu qu’un jusqu’ici, un seul, après qui je cours dès que je l’aperçois au loin chevauchant son tracteur. Au début, il me jetait des pierres pour m’éloigner mais je me suis obstiné et depuis il nous arrive de bavarder un peu. Oh pas longtemps - mes histoires de ménopause et d’hormones ne semblant pas l’intéresser, comme je le comprends -, mais assez pour penser que je m’en suis fait un ami sans e, que la Terre n’est pas seulement peuplée de femelles, et qu’en conséquence l’humanité n’est pas menacée d’extinction, du moins pas encore mais faut-il s'en réjouir autre débat.