Bien arrivé
Voici ce que je découvre ce matin en ouvrant mes volets. Evidemment, je n'en crois pas mes yeux. Je referme les volets, les rouvre, les referme, les rouvre... (Si ça n'avait été le froid polaire, j'aurais sans doute continué ainsi un bon moment, tant mes yeux persistaient à n'y pas croire.) Vêtu de mon bermuda et de ma chemise honoluluwoodienne, je pars à la recherche de mon hôtesse. Je finis pas la trouver occupée à nourrir les cochons. Ses explications quant à la vue imprenable sur la mer, tout en restant confuses, ne sont pas pour autant dénuées de bon sens et solidement étayées d'arguments scientifiques.
En ce qui concerne le climat, elle a concédé que le printemps était bien en retard cette année. (Rapport aux dérèglement climatique, je vous passe les détails.)
Pour ce qui est de la mer, il s'agit d'une erreur de l'imprimeur qui se serait autorisé des libertés : en réalité, c'était l'océan qui recouvrait les prairies juste en bas de chez elle, il y a de cela des millions d'années, et par ailleurs, maigre consolation, cet océan retiré était plus vraisemblablement un glacier, c'est à dire une sorte de banquise.
Heureusement, sage précaution que je prends à chacune de mes expéditions, un "truc" que je vous recommande de garder en mémoire, j'avais demandé au taxi de m'attendre. Un homme tout ce qu'il y a de plus compréhensif puisqu'il a consenti, c'est plutôt rare, à fermer son compteur durant la nuit. C'est ainsi que, après six à huit heures de route, j'ai pu être de retour à Paris aujourd'hui vers 17 heures. Joie. Indicible joie.
J'ai tout de même pris le temps de faire quelques magnifiques photos à conserver soigneusement pour le cas où l'aurais l'idée saugrenue d'écrire un billet sur les étendoirs à linge. (Technique de construction, entretien, etc.)
(Pardon à mes fidèles visiteurs & visiteuses pour ce faux départ. Pour être honnête, après avoir balancé ma "livebox" contre le mur, j'ai retrouvé une connexion qui durera le temps qu'elle voudra bien.)